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Le Maroc 🇲🇦 vous ouvre ses portes avec un programme d’investissements exceptionnel lié à la Coupe du Monde de football 2030. Et lorsque l’on parle d’opportunités, il y en a une qui dépasse toutes les autres : les appels d’offres publics. Ces opportunités en matière de marchés publics ouvrent l’accès à 322 milliards de dirhams (30 milliards d’euros) d’investissements programmés d’ici 2030. Avouez que ça laisse plutôt rêveur 💰.
Dans ce guide, nous décrypterons ensemble les secteurs porteurs, le calendrier des projets et les stratégies gagnantes pour décrocher ces marchés.
Entrons ensemble dans le vif du sujet en analysant l’ampleur de ces investissements colossaux 🚀.
Un investissement colossal de 322 milliards de dirhams d’ici 2030
Le gouvernement marocain a dévoilé un programme d’investissements sans précédent pour préparer la Coupe du Monde de football ⚽️. En effet, ces investissements couvrent l’ensemble des infrastructures nécessaires à l’organisation de cet événement mondial.
Cependant, ces projets vont bien au-delà du simple cadre sportif. Ils s’inscrivent dans une stratégie de développement à long terme du Royaume. Ainsi, le Maroc profite de cette échéance pour moderniser ses équipements et renforcer sa compétitivité.
Répartition des investissements par secteur
Les opportunités d’appels d’offres liées à la Coupe du Monde 2030 au Maroc se concentrent sur plusieurs secteurs stratégiques :
- Infrastructures sportives : 30 milliards de dirhams pour les stades et équipements,
- Transport ferroviaire : 96 milliards de dirhams pour l’extension du réseau LGV,
- Aéroports : 28 milliards de dirhams pour les agrandissements,
- Tourisme : 50 milliards de dirhams pour les capacités d’accueil,
- Énergie renouvelable : 21 milliards de dirhams pour les nouvelles capacités.
Ces montants représentent donc des marchés considérables pour les entreprises spécialisées. Par ailleurs, chaque secteur offre des opportunités spécifiques selon votre domaine d’expertise 🎯.
Sources de financement des projets
Le financement de ces investissements repose sur plusieurs sources complémentaires. D’abord, le Budget général de l’État contribue à hauteur de 25 milliards de dirhams sur la période 2024-2030.
Ensuite, les entreprises publiques marocaines mobilisent environ 17 milliards de dirhams via des financements bancaires et obligataires. Cependant, l’approche privilégiée reste les Partenariats Public-Privé (PPP) pour optimiser les ressources.
Enfin, les prêts concessionnels et aides extérieures complètent le dispositif avec environ 10 milliards de dirhams. Ainsi, cette diversification des sources garantit la réalisation effective des projets.
Les secteurs porteurs d’opportunités pour les entreprises
Les opportunités d’appels d’offres liées à la Coupe du Monde 2030 au Maroc se concentrent sur des secteurs où l’expertise française excelle. En effet, notre savoir-faire reconnu dans ces domaines constitue un atout majeur. Par ailleurs, les entreprises Françaises jouissent depuis de nombreuses années d’une bonne image au Maroc.
Cependant, chaque secteur présente ses propres règles et acteurs spécifiques. Ainsi, une approche ciblée s’impose pour identifier les bons interlocuteurs et les bonnes procédures.
Infrastructures sportives et stades
Le secteur des infrastructures sportives mobilise 30 milliards de dirhams d’investissements. D’abord, le nouveau Grand Stade Hassan II de Benslimane représente à lui seul 5 milliards de dirhams pour 93 000 places.
Ensuite, six stades existants bénéficieront d’une rénovation complète pour 9,5 milliards de dirhams. Ces projets concernent Tanger, Casablanca, Rabat, Agadir, Marrakech et Fès.
Les maîtres d’ouvrage principaux sont :
- Le Ministère de l’Équipement et de l’Eau,
- Le Ministère des Sports,
- La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF),
- La Société Nationale de Réalisation et de Gestion des Équipements Sportifs (SONARGES).
Par ailleurs, ces projets incluent tous les équipements techniques : écrans géants, éclairage LED, sièges VIP, systèmes audio… Autant d’opportunités pour les entreprises françaises spécialisées ! ⚽
Transport et mobilité
Le transport représente le plus gros poste d’investissement avec 96 milliards de dirhams. En effet, l’extension du réseau LGV vers Marrakech constitue le projet phare de cette programmation. De plus, 168 nouveaux trains ont été commandés pour moderniser la flotte marocaine. Ces acquisitions concernent à la fois le matériel TGV et les trains régionaux.
Concernant les infrastructures routières, deux autoroutes majeures sont programmées :
- La nouvelle autoroute Rabat-Casablanca (6,5 milliards de dirhams),
- L’autoroute Tit Mellil-Berrechid (2,5 milliards de dirhams).
Les maîtres d’ouvrage clés incluent :
- L’Office National des Chemins de Fer (ONCF),
- Le Ministère du Transport et de la Logistique,
- Autoroutes du Maroc (ADM),
- Les Conseils régionaux concernés.
Aéroportuaire et transport aérien
L’aéroportuaire mobilise 28 milliards de dirhams pour moderniser les infrastructures existantes. Ainsi, l’aéroport Mohammed V de Casablanca bénéficie d’un nouveau terminal en construction.
Parallèlement, Royal Air Maroc double sa flotte avec 28 milliards de dirhams d’investissement. Cet effort vise à passer de 50 à 100 avions d’ici 2030.
Les projets d’extension concernent également :
- L’aéroport de Marrakech,
- L’aéroport de Tanger,
- L’aéroport d’Agadir,
- L’aéroport de Fès.
Les donneurs d’ordre principaux sont :
- L’Office National des Aéroports (ONDA),
- Royal Air Maroc (RAM),
- Le Ministère du Transport.
Cependant, attention aux spécificités techniques ! Les normes aéroportuaires marocaines peuvent différer des standards européens 🛫.
Énergie et télécommunications
L’énergie représente 21 milliards de dirhams d’investissements dans les énergies renouvelables. En effet, le Maroc vise 1,4 GW de capacités supplémentaires d’ici 2027.
Ces projets se concentrent principalement dans la région du Sahara. Ils combinent à la fois l’éolien et le solaire photovoltaïque.
Concernant les télécommunications, l’objectif fixe une couverture 5G de 70% du territoire d’ici 2030. De plus, 5,6 millions de foyers seront raccordés à la fibre optique.
Les acteurs institutionnels comprennent :
- L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE),
- L’Agence Marocaine pour l’Énergie Durable (MASEN),
- Le Ministère de la Transition Numérique,
- Les opérateurs privés (Maroc Telecom, Orange, Inwi).
Ces secteurs offrent donc des perspectives variées selon votre spécialisation. Néanmoins, le timing reste crucial pour saisir ces opportunités. Analysons maintenant le calendrier précis de ces appels d’offres.
Coupe du monde 2030 et appel d’offres : quel calendrier ?
La réussite sur ces marchés dépend largement de votre capacité d’anticipation. Pour cela, nous vous recommandons un site : la plateforme de l’État.
Ce dernier vous permettra en effet de détecter les appels d’offres publiés par les différents Maîtres d’ouvrages dans le cadre de la coupe du mon de de football 2030/.
Phase de lancement (2024-2025)
La période 2024-2025 marque le démarrage effectif des opportunités d’appels d’offres liées à la Coupe du Monde 2030 au Maroc. Cette phase privilégie les études et la planification stratégique.
Les consultations concernent principalement :
- Les études de faisabilité et maîtrises d’œuvre,
- Les schémas directeurs de transport,
- Les commandes de matériel ferroviaire à long délai,
- Les premiers travaux de stades pour la CAN 2025.
Par ailleurs, cette période voit également le lancement des acquisitions nécessitant de longs délais de fabrication. Donc, les entreprises d’ingénierie et de conseil trouvent ici leurs premières opportunités.
Néanmoins, attention aux délais serrés ! Les dossiers de réponse à appel d’offres ne se font pas du jour au lendemain. Si vous répondez d’ores et déjà à des marchés publics Français vous devez le savoir 📋.
Phase de construction intensive (2025-2027)
La période 2025-2027 concentre la majorité des appels d’offres de travaux. En effet, cette phase représente le cœur des investissements avec les plus gros marchés.
Les secteurs les plus actifs incluent :
- Les travaux de construction du Grand Stade Hassan II,
- Les chantiers autoroutiers Rabat-Casablanca et Tit Mellil-Berrechid,
- Les travaux ferroviaires d’extension LGV,
- Les agrandissements des aéroports principaux,
- Les projets d’énergies renouvelables dans le Sahara.
Cette période offre donc les opportunités d’appels d’offres les plus importantes en volume financier. Cependant, la concurrence s’intensifie également avec l’arrivée de grands groupes internationaux. Ainsi, les entreprises françaises doivent impérativement finaliser leurs partenariats locaux avant cette échéance. Par ailleurs, l’obtention du certificat de qualification BTP devient urgente pour participer.
Phase opérationnelle (2028-2029)
La période 2028-2029 marque la transition vers les équipements et services. En effet, les infrastructures étant achevées, l’accent porte sur la préparation opérationnelle.
Les consultations se concentrent sur :
- Les équipements technologiques des stades,
- Les systèmes de sécurité et de surveillance,
- Les services événementiels et logistiques,
- La signalétique et l’aménagement urbain,
- Les tests et la mise en service des installations.
Cette phase privilégie donc les entreprises spécialisées dans les technologies et services. Néanmoins, les volumes financiers restent significatifs avec des marchés pluriannuels.
De plus, l’approche de l’événement génère une urgence favorable aux négociations. Ainsi, les entreprises bien positionnées peuvent optimiser leurs conditions commerciales 🎯.
Cette programmation échelonnée demande donc une stratégie adaptée à chaque phase. Découvrons maintenant comment les entreprises françaises peuvent concrètement se positionner sur ces marchés prometteurs.
Comment les entreprises françaises peuvent-elles se positionner ?
Les opportunités d’appels d’offres liées à la Coupe du Monde 2030 au Maroc sont accessibles aux entreprises françaises. Cependant, elles exigent une préparation rigoureuse et une connaissance approfondie du système local. En effet, le succès dépend largement de votre capacité à naviguer dans l’écosystème marocain. Ainsi, anticiper les spécificités réglementaires devient un facteur clé de réussite.
Comprendre le système marocain
Faire de la veille : Le système marocain des marchés publics présente des particularités importantes. D’abord, le portail officiel centralise la plupart des consultations publiques. Néanmoins, certains maîtres d’ouvrage publient également sur leurs sites propres. Donc, une veille multi-sources s’impose pour identifier toutes les opportunités disponibles. Pour cela, renseignez-vous auprès des acteurs spécialisés en matières de veille : vecteurplus, doubletrade…
Préparer ses certifications : Attention ⚠️, beaucoup de marchés Marocain vous obligeront à détenir certaines certifications / qualifications, notamment dans le domaine du BTP. Ces derniers peuvent mettre du temps à être acquis. Je vous conseille donc d’anticiper cette phase si vous ne voulez pas avoir de mauvaises surprises.
La préférence nationale : Vous ne le savez surement pas mais le pouvoir adjudicateur au Maroc (acheteur public) a la possibilité d’appliquer une préférence nationale au sein de ses appels d’offres publics.Cette dernière majore automatiquement votre offre de 15% lors de l’évaluation financière. Cette règle s’applique obligatoirement à tous les marchés publics de travaux et d’études techniques associées 📈.
Stratégies de partenariat recommandées
Au vu de ces éléments, dites vous bien une chose : les partenariats locaux constituent un réel atout pour remporter vos appels d’offres Marocain. Tour d’horizon des possibilités 👇.
Les Groupements Momentanés d’Entreprises (GME) représentent l’option la plus fréquente. Cette formule permet de combiner expertise française et connaissance locale du marché.
Avantages des GME :
- Réduction de l’impact de la préférence nationale,
- Accès au certificat de qualification du partenaire,
- Partage des risques et des investissements,
- Connaissance des circuits administratifs locaux.
Généralement, les GME se constitue grâce à une convention de groupement avant soumission et la désignation d’un mandataire.
La création de filiales marocaines constitue une alternative stratégique. Cette approche élimine totalement la pénalité de 15% liée à la préférence nationale. Cependant, elle implique des investissements plus importants et une présence durable. Donc, cette option convient aux entreprises visant plusieurs projets sur le long terme.
Répondre à un appel d’offres Marocain
Il serait trop long de détailler ici toutes les étapes que vous devez respecter pour répondre à un appel d’offre marocain. Néanmoins, pas d’inquiétude. Pour vous aider, nous avons rédigé un article extrêmement complet sur le sujet. Vous y découvrirez toutes les étapes à respecter pour répondre efficacement à un marché public au Maroc. Bonne lecture.
Les défis spécifiques aux entreprises françaises
Les opportunités d’appels d’offres liées à la Coupe du Monde 2030 au Maroc s’accompagnent de contraintes réglementaires spécifiques. En effet, le système marocain privilégie délibérément les entreprises locales par plusieurs mécanismes. Cependant, ces défis ne constituent pas des barrières infranchissables. Ainsi, une approche méthodique permet de les transformer en avantages concurrentiels durables.
La préférence nationale marocaine
Le défi majeur pour les entreprises françaises reste la préférence nationale qui majore leurs offres de 15%. Cette règle s’applique obligatoirement à tous les marchés de travaux et d’études techniques. Concrètement, lors de l’évaluation des offres, l’administration ajoute 15% au prix proposé par votre entreprise. Donc, si vous offrez 100 millions de dirhams, votre offre sera comparée comme si elle était à 115 millions. Cette majoration vise à protéger l’économie locale et favoriser l’emploi marocain. Par ailleurs, elle encourage fortement les partenariats entre entreprises françaises et marocaines.
Solutions pour atténuer l’impact :
- Créer une filiale marocaine : élimine totalement la pénalité,
- Former un groupement majoritairement marocain : réduit la majoration proportionnellement,
- Optimiser drastiquement vos prix : compenser par une offre 15% plus compétitive,
- Se positionner en sous-traitance : éviter la concurrence directe.
Néanmoins, attention aux groupements artificiels ! Les acheteurs publics scrutent la réalité des partenariats et la valeur ajoutée de chaque membre 🔍.
Exigences administratives complexes
Le système administratif marocain présente des spécificités importantes par rapport aux habitudes françaises. D’abord, le Certificat de Qualification BTP constitue un prérequis obligatoire pour les marchés de travaux. Cette certification atteste de vos capacités techniques et financières selon des classes définies. Cependant, l’obtenir nécessite généralement 3 à 6 mois de démarches administratives.
Les documents requis incluent :
- Extrait du Registre de Commerce marocain (obligation d’entité locale),
- Attestations fiscales et CNSS des trois dernières années,
- Références techniques traduites et légalisées,
- CV du personnel avec équivalences de diplômes officielles.
L’équivalence des diplômes étrangers représente un défi particulier. En effet, les ingénieurs français doivent obtenir une reconnaissance officielle auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur marocain. Cette procédure peut prendre plusieurs mois et nécessite des documents authentifiés. Ainsi, anticiper cette étape devient crucial pour respecter les calendriers serrés.
Par ailleurs, les délais de soumission sont souvent plus courts qu’en France. Donc, préparer vos dossiers types en amont s’impose pour réagir rapidement.
Conclusion : coupe du monde 2030 et appel d’offres
Les opportunités d’appels d’offres liées à la Coupe du Monde 2030 au Maroc représentent un potentiel de développement exceptionnel pour les entreprises françaises. Avec 322 milliards de dirhams d’investissements programmés (30 milliards d’euros), ce marché offre des perspectives inédites.
Cependant, la réussite nécessite une préparation rigoureuse et une connaissance approfondie du système marocain. Ainsi, anticiper les contraintes réglementaires et privilégier les partenariats locaux deviennent essentiels.
Les entreprises qui réussiront sont celles qui anticipent dès maintenant. Elles constituent leurs partenariats locaux, obtiennent leurs certifications et structurent leur veille commerciale. Par ailleurs, elles s’appuient sur une expertise spécialisée pour éviter les pièges classiques.
Le calendrier joue en votre faveur : la majorité des appels d’offres sortiront entre 2025 et 2027. Donc, vous avez encore le temps de vous positionner efficacement sur ces marchés d’avenir.
Si vous souhaitez vous implanter sur les marchés publics au Maroc et que vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter !





